Le choix du médecin
La relation avec son médecin traitant est très importante. Dans'temps, on appelait ça "le médecin de famille". Déjà, parce qu'il n'y en avait pas cinquante à la ronde, et donc il suivait tout le monde, de la grand-mère, au petit dernier de la famille. Maintenant, nous devons choisir un médecin "référent" et le garder. Si on en change, pour X raison, il faut refaire des démarches pour le mettre référent. Idem pour les spécialistes de pathologies lourdes. Donc le choix du spécialiste est donc tout aussi important dans la relation "médecin/patient".
Mon médecin, je l'ai depuis ma grossesse de Clotaire. Soit 33 ans ! Il a suivit toute la famille jusqu'à ce que les enfants quittent le nid et déménagent ailleurs. Tous ceux installés ici, l'ont aussi. Il reste donc le "médecin de famille". Et de temps en temps, j'aime à lui rappeler que j'ai été sa 3ème patiente lorsqu'il s'est installé dans notre ville. Et lui aussi d'ailleurs, prend plaisir à me le dire.
J'apprécie son côté calme et serein. Où mon avis est pris en compte. Qu'il approuve ou non, il m'écoute et me dirige vers son idée. Je dois reconnaître qu'il suit aussi souvent mes propositions ; surtout lorsqu'il est question d'examens complémentaires. Parce que, comme je déteste ça, il sait très bien que je ne suis pas dans un fonctionnement médical permanent, comme on le voit chez certaines personnes.
La relation que j'ai donc avec mon médecin, nous convient à tous les deux. Certaines fois, ça donne lieu à des prises de becs (remplies de respect) notamment sur les examens que l'on a après 50 ans, et que je ne fais pas. (petit clin d'œil car je sais qu'il lit ce blog).
Nous avons des spécialistes, parce que justement, un généraliste ne peut pas fournir à toutes les pathologies ; et c'est logique. Mais de toute évidence, la maladie de Parkinson ne fait pas partie de ses passions. Et je sens bien qu'il s'y intéresse plus depuis que je suis dans les bras de James, suite à une consultation assez vive sur la question. Où je lui ai dis qu'après avoir été au top dans les années 90, sur le VIH, en étant responsable de AIDES à Cholet, maintenant j'allais faire de même avec Parkinson, parce que je vis maintenant dans les bras de James ; et que par conséquent, j'attendais aussi de sa part, qu'il me donne la même écoute que pour le VIH.
Si bien, que lorsque je le vois, nous avons des échanges, au delà de la consultation "médecin/patient" et il ne se repaît pas de suffisance sur la question.
Comme toujours, ça me convient. Et je suis ravie de cette confiance mutuelle. J'insiste, sur le fait que pour tout patient, la relation avec le médecin est importante, qu'il soit généraliste ou spécialiste.