La galère du pique-nique
Lorsque tu es dans les bras de James, la première chose qu'on te dit souvent : "il faut garder une vie sociale, ne pas se renfermer, lutter contre l'isolement". Certes ... certes .... Seulement, il y a des détails dont il te faut tenir compte, sur certaines actions.
Tu te mets à ne plus prévoir de choses le matin. Parce que les matins sont en général souvent remplis de difficultés, qu'il te faut surmonter avant même de commencer ta journée.
Le démarrage ! La tête ne suit pas le corps ! Il y a un décalage entre les deux, omme ces vieux films mal doublés ou le son ne correspond pas à l'image ... Ton cerveau entame sa journée alors que ton corps est encore dans le lit.
J'ai déjà abordé le problème de raideur des articulation, de la difficulté à la marche, qui n'est pas constante, mais dont les matins sont particulièrement difficiles.
Les sorties sont donc organisées en fonction de tous ces petits soucis, qui se gèrent avec un minimum d'organisation. Un point reste tout de même de taille : aller pique-niquer.
Non seulement, il faut prévoir des tables ; fini les pique-niques assis dans verdure .... mais ausi des toilettes !
Là, je vais aborder un point que souvent, on occulte : Le "pipi-caca" dans les bras de James.
Ha ben oui !!! Même si on n'en parle pas, c'est pourtant un point très important chez chacun !
Lors de la semaine thérapeutique (que je conseille à tous de suivre, afin de mieux connaître James, ce point est abordé.
James créé des lésions, au niveau du cerveau, des glandes salivaires et du colon. Plus rien ne fonctionne "normalement".
Si les sorties arrivent à être envisagées sans problème ; la réalité est toute autre pour l'organisation d'un pique-nique. Fini les pique-niques en forêt, ou au diable vauvert, sans avoir prévu de toilettes à proximité. Et inutile de penser que mère nature nous offre la moindre possibilité .... D'une part, il y a bien longtemps que les genoux n'offrent plus cette éventualité ; et les pertes d'équilibre sont aussi à prendre en compte.
Aussi, si dans sa vie sociale, on tient à garder l'activité pique-nique ; faut-il être prévoyant.
Alors, croyez-moi, le banal pique-nique se transforme en une action avec une organisation à la pointe ! Ce qui n'est pas évident non plus. On préférera de loin un pique-nique dans un jardin, plutôt que dans un parc. Et une sortie toute une journée n'est envisageable qu'avec des arrêts "pipi" en lieux sûrs.
James est un vicieux !!!