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Ma vie dans les bras de James
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Ma vie dans les bras de James
  • Un certain James Parkinson est entré dans ma vie ! Il était dans l'ombre depuis 2014 ... Il m'a déclaré se flamme en 2017. Notre relation s'est officialisée en 2018. Depuis, j'ai une nouvelle vie dans les bras de James !
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21 octobre 2021

DoMiSiLaDoRé

doMi2

Il y a beaucoup de jours "DoMiSiLaDoRé" ; c'est le nom que je donne, lorsque je passe la journée chez moi. Je dirais volontiers "à ne rien faire", "à glander" ; alors que c'est purement utopique de penser qu'être une femme à la maison, peut se résumer à ça ! Il y a toujours à faire chez soi !

Hier, pourtant, tout allait bien ! Aller m'occuper de mes petits-enfant le matin ; le groupe de parole Parkinson, puis de nouveau m'occuper de mes petits. Quelques courses l'après-midi et ma journée était bouclée. Sans vraiment de raisons, hier soir, j'ai dû me coucher à 21 heures, croulant de fatigue.

Lorsque ça arrive, ça annonce un lendemain très difficile ! Et c'est le cas depuis ce matin. Ce sera donc une journée DoMiSiLaDoRé !

Depuis ce matin, je n'ai qu'une envie : me mettre seulement devant la télé ; parce que depuis que je me suis levée, je suis au ralenti. Ralentie dans la marche ; ralentie cérébralement ! Alors inutile de préciser que lorsque on est dans les bras de James, et que le cerveau ralenti ; il s'en suit que l'ensemble du corps et du fonctionnement, suit dans la foulée, ce que le cerveau exige ! Et depuis ce matin, mon cerveau exige de moi, un "rien" totalitaire et sans appel ! A tel point, que pour écrire ce post, il m'a fallu presque une heure.

"Ma vie dans les bras de James", c'est pouvoir expliquer que Parkinson, ce n'est pas qu'une question de tremblements, souvent uniquement assimilés à la maladie. La maladie de Parkinson, c'est tout un ensemble de désagréments, plus ou moins important, et plus ou moins invalidants ; qu'il faut gérer au quotidien. Des choses qui paraissent insignifiantes, mais sont pour les malades, un véritable combat à mener.

Les jours où surgit une journée DoMiSiLaDoRé, ça veut dire se pousser pendant toute la journée à toute chose. Et accepter que ce que l'on fait soit fait au ralenti, pour un résultat relevant du "minimum syndical" ! Ce qui par ailleurs, est particulièrement frustrant ! Car ce jour-là, le cerveau refuse d'entraîner le corps vers autre chose qu'un blocage général. 

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