Les douleurs réactionnelles
Tout le monde l'a bien compris, maintenant : James, fait mal ! J'irais même plus loin : James est une maladie sadique !!!
C'est tellement douloureux par moment ! Principalement surtout sur les articulations ; mais pas que !
La moindre chose émotionnelle, engendre une fatigue démesurée.
La mésaventure du vendredi, en train, a eu des répercussions, jusqu'à mardi.
Aussi ridicule que cela puisse paraître, une fois à la gare, mon périple du lundi me déclenchait, tout de même, une certaine angoisse. Je m'achète mon déjeuner "Chez Paul" ; puis me dirige un peu anxieuse, malgré tout ; vers les panneaux d'affichage des départs. À 11h40, s'inscrit : "Nantes, quai A".
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Vendredi soir, j'étais carrément éreintée. À 21h30 me voici donc couchée. Lorsqu'on sait que mon heure habituelle est 23h/23h30 ; 21h30 c'est vraiment tôt. Samedi matin, c'est la douleur qui m'a réveillée. Impossible de me relever de mon lit tellement mes genoux étaient douloureux ! Aussi douloureux que le lendemain de mon intervention de prothèse ! C'est dire !!! Je me suis traînée jusqu'à ma canne ; me tenant aux murs tant bien que mal ...
Ma matinée a été un calvaire. M'asseoir et me relever un supplice répété. Si bien que je me suis dit qu'une petite sieste allait être bénéfique. Mes siestes journalières, ont une durée de 1h/1h20 si je reste dans mon fauteuil (électrique et tout douillet) et de 2h si je vais m'allonger sur mon lit. Ce samedi, je me suis couchée à 13h30, et il était 16h45 lorsque morphée m'a laissé sortir de ses bras ! Un record ! Mais c'est signe aussi de mon épuisement.
Mon supplice n'a commencé à s'atténuer que Lundi dans la soirée. Après trois jours d'anti-inflammatoires.
James, est ; comme je le disais plus haute, sadique ! Il fait mal !!! Et tout ce week-end, j'ai repensé au projet de loi en France ; sur le libre choix de la fin de vie. Pour lequel un large parapluie de protection est déjà annoncé ; à savoir que cette loi ne visera que certaines conditions ; liées principalement à des maladies incurables et dégénératives.
Mais quid de la souffrance ? Parce que si James ne fait pas mourir, il ne faut pas pour autant ignorer les douleurs qu'il engendre.
Là, sérieusement, alors que je suis très résistante, mentalement, à la douleur physique ; j'ai vraiment vécu trois jours de calvaire !
Alors, pour ceux qui le vivent plus longtemps, car ils sont nombreux ; qui va être capable de pouvoir évaluer ce facteur ; lorsque les dossiers s'entasseront pour une demande d'euthanasie ?
Parce que je vais être sincère ; si un jour, j'en arrive à ce que ce supplice ne s'arrête pas ; si ces douleurs ne sont plus seulement réactionnelles ; je ferais un dossier dans ce sens.
Pas question que je souffre à ce point sur la durée !