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Ma vie dans les bras de James
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Ma vie dans les bras de James
  • Un certain James Parkinson est entré dans ma vie ! Il était dans l'ombre depuis 2014 ... Il m'a déclaré se flamme en 2017. Notre relation s'est officialisée en 2018. Depuis, j'ai une nouvelle vie dans les bras de James !
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4 février 2020

Cris et hurlements

Depuis plusieurs semaines, je cauchemarde. Je rève que je suis agréssée. Et je cris ; je hurle dans mon rève. Sans me réveiller pour autant. Mais j'ai réellement très peur. 

Fussli Cauchemar

Il m'arrive aussi que dans un rève, la situation soit si frôle, que je ris aux éclats ! 

Le matin Fabrice me dit que mes cris et mes hurlements ou encore mes rires,  ont été bien réels. 

D'autres fois, je rève que je travaille. Je plante des clous une partie de la nuit .... je porte des seaux d'eau sur des kilomètres ... et le matin j'ai tellement mal aux bras que les mouvements sont difficiles. 

Tout ça je le dois à James ! C'est aussi une des particularité que d'être dans ses bras. La neurologue nous a donné cette information lors de la semaine thérapeutique. 

Tiens ... autre chose que nous avons appris : lorsqu'on rève, quelle que soit la maladie, quel que soit le handicap que nous ayons, le rève fait abstraction de ça. Lorsqu'on rève, on n'a jamais rien ! 

Moi, pour l'heure, je redoute une chose, c'est que lorsque je dors avec mes petits enfants, je me mette à hurler dans la nuit ... quel traumatisme ce serait pour eux ! 

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Commentaires
M
Bonjour Sébastien<br /> <br /> <br /> <br /> Toutes mes excuses pour ce retard dans ma réponse. <br /> <br /> J'ai complètement oublié et ma boîte mail, et cet espace d'échange. <br /> <br /> Je serais ravie que nous puissions poursuivre à échanger.
Répondre
S
Chère "collègue",<br /> <br /> Je suis tombé par hasard sur votre page personnelle en cherchant des informations sur les tremblements d'Anguéla Merkel. J'ai lu avec émotion tvos trois dernières chroniques et j'ai voulu vous adreser un message d'espoir et d'encouragement. A 63 ans passés dont 21 en compagnie de cette amie que j'appelle "Harley Parkinson" en hommage aux motos dont je suis féru depis mon enfance, je comprends parfaitement vos cris, vos hurlements, vos crises de panique et vos moments de découragement. Moi aussi, je suis pasé par là. Et j'en ai été affranchi. Comment ? Grâce à cinq cadeaux que j'ai reçu de la part de certaines personnes qui occupent une place de choix dans ma vie, même si certaines ont déménagé au camping du Paradis...A commencer par ma garnd -mère et mon père qui ont vécu l'exil, l'extrême pauvreté, l'occupation allemande qui a affamé tout un peuple en Grèce (750 000 morts sur 7 millions d'habitants), et le veuvage à 42 ans pour ma grand-mère, mais que j'ai toujours vus le sourire aux lèvres, toujours dans la joie de vivre, toujours en train de soutenir les autres et de les inciter à vivre dans la joie et l'espérance. "Parce que chaque instant de la vie est un cadeau irremplaçable" me diaient-ils. Madame, je ne nie pas le caractère capricieux et taquin de notre amie qui, par moments, nous donne l'impression d'être sadique à notre égard. Mais, chère "collègue", elle ne menace pas notre vie ! Et ceci est un avantage énorme comparé aux autres pathologies graves que vous avez classées, à juste titre, en tête de liste. Comme je vous ai déjà avoué, au début, en 1998, j'ai eu, moi aussi, mes crises de panique, d'angoisse et de découragement. Cependant, la troisième des cinq personnes que j'ai mentionnées plus haut, mon meilleur ami d'enfance et camarade de classe pendant dix ans chez les frères maristes, devenu neuropsychiatre par la suite, m'a amené à donner un autre sens et un autre rôle à la "maladie" de "Harley Parkinson". Il m'a fait comprendre qu'ellle était partie intégrante de notre personnalité car elle est l'expression de notre sensibilité profonde, de notre crainte viscérale de dévoiler nos faiblesses aux yeux des autres, de notre peur d'en être mal jugés, à commencer par nos parents et nos frères et soeurs. Car la peur d'être désapprouvés, critiqués, réprimandés voire raillés sous-entend celle de perdre ll'amour et l'estime de nos proches. Et vous savez , sans doute que toute peur, à fortiori celle-ci, nous fait...trembler! Alors, parallèlement aux médicaments, j'ai suivi une psychothérapie pour comprendre cette peur et la juguler. Un qutre facteur qui m'a apporté une aide décisive réside dans le sommeil.Plusieurs études ont mis en évidence le rôle néfaste d'un déficit chronique de sommeil dans l'usure prématurée des neurones qui est à l'origine de notre maladie. Alors essayez de dormir davantage et vous constaterez une amélioration significative, j'en suis sûr. Justement, je vais me coucher de ce pas et je vous dis à bientôt par écrit, si vous le voulez bien.
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